vendredi 22 avril 2016

Avril:Vampires ou Loups-garous. Classique, bit lit, peu importe tant qu'ils ont des crocs.

Vampire, loup-garou? Loup-garou, vampire? J'ai ai déjà lu pas mal, dont les mondialement connus, et en général j'adore. Pour ce thème, j'ai choisi La malédiction du loup de Rhyannon Byrd, publié en 2014 pour la version originale, 2016 pour la traduction française chez Harlequin. Je suis tombée dessus par hasard quand je cherchais mon pirate et la couverture et le résumé m'ont bien tentée.


La rage au cœur, Sayre regarde Cian s'éloigner et sent ses yeux se remplir de larmes. Une fois encore, elle va devoir passer la nuit seule. Car, bien qu'il la protège jalousement et adopte une attitude menaçante envers tous ceux qui veulent l'approcher, Cian, le loup magnifique à qui elle est destinée, garde ses distances avec elle. Comme s'il craignait de la perdre à jamais en scellant leurs destinées. Comme si, en la prenant pour compagne, il risquait d'attirer sur elle la malédiction qui pèse depuis des siècles sur ses ancêtres d'Irlande...

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D'abord il faut savoir qu'il s'agit du 6e tome de la série La légende des Loups, mais ce n'est pas gênant car chaque tome parle d'un couple différent et on comprend vite les règles de la meute.
Cette fois-ci aucun problème avec le prologue, il se bien AVANT le début.
Face à face entre Sayre, jeune sorcière très en colère d'avoir été délaissée, et Cian, loup-garou sexy et viril mais qui cache un terrible secret. L'ambiance est électrique entre eux, le désir les consume mais Cian refuse obstinément d'y céder.
L'histoire est pas mal même si le mot malédiction laissait plus penser à autre chose, les personnages ont des caractères bien trempés et les scènes érotiques sont, disons, appétissantes. Cian a un côté Caliméro (je ne te mérite pas, tu mérites mieux) un peu agaçant mais sinon, on en ferait bien son quatre heures!
En résumé, j'ai passé un bon moment, même si la fin est un peu cucul la praline.

mardi 19 avril 2016

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

C'est mon premier livre audio et j'étais curieuse de découvrir ce format. Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un romain suédois de Jonas Jonasson, paru en 2009, 2011 pour la traduction française (Presses de la Cité), 2013 pour la version audio, lu par Philippe Résimont.


Alors que tous dans la maison de retraite s'apprêtent à fêter dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l'histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d'un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec l'aide du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s'est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d'événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao...

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Et bien, quelle histoire! On peut dire que la vie d'Allan Karlsson, en plus d'être exceptionnellement longue, est également loin d'être ennuyeuse. Il faut dire qu'il est plutôt en forme pour son âge. Sa fugue va le mener à la rencontre de personnages truculents, un délinquant à la retraite, un vendeur de hot-dogs très cultivé, une infirmière au vocabulaire très imagé... On suit ses aventures avec amusement à travers la Suède mais aussi à travers le siècle dernier, revisitant avec humour des événements pourtant tragiques. Les retournements sont nombreux, improbables mais toujours drôles et Allan toujours fidèle à lui-même, refusant toute discussion idéologique malgré ses illustres interlocuteurs.
C'est un roman distrayant, plein d'humour, mais avec un regard acéré sur l'Histoire du XXe siècle. Il se prête très bien au format audio, très pratique quand on a envie de lire mais qu'on doit faire tout un tas de choses passionnantes comme le repassage, la cuisine ou le ménage!

samedi 2 avril 2016

Mars: Highlanders. J'entends déjà les copines crier de joie!

Tout d'abord, je m'excuse pour deux choses: mon retard (de 2 jours mais quand même) et mon ignorance totale des romans Highlander. A part le film du même nom, cela ne m'évoquait rien et j'avoue que Christophe Lambert n'est pas ma tasse de thé. Je suis donc partie dans l'inconnu et pour cela j'ai choisi un roman basé sur une intrigue politique avec des personnages historiques ayant existé: Le seigneur de Lochraven de Shannon Drake, publié en 2007, 2009 pour la traduction française aux éditions Harlequin.


Ecosse et Angleterre, 1561. 
En rencontrant pour la première fois l'homme qu'on lui a assigné comme compagnon de voyage, lady Gwenyth MacLeod pressent que les jours à venir seront tumultueux... Favorite de la reine d'Ecosse Mary Stuart, elle est chargée par cette dernière d'une délicate mission : se rendre au palais de la reine Elisabeth d'Angleterre et convaincre la souveraine de ratifier son testament afin que Mary hérite de la Couronne anglaise. C'est pour l'aider à mener à bien les négociations que la reine lui impose la présence de l'un de ses fidèles chevaliers : lord Rowan Graham, seigneur de Lochraven, un homme aussi mystérieux et indomptable que les Highlands sauvages dont il est natif. Un homme marié dont, d'emblée, le charisme envoûte et menace Gwenyth...

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Bilan mitigé pour cette découverte.
Commençons par les points négatifs. D'abord, pourquoi ce prologue? Non seulement il dévoile un retournement de situation mais en plus il y a beaucoup trop de détails qui laissent peu de place au suspens dans cette romance. Et puis je n'aime pas connaître un événement à l'avance parce que je passe toute ma lecture à me dire "ah ça va être maintenant". Et pas du tout, ça arrive dans les 20 dernières pages!
Ensuite le personnage de Gwenyth. Si son courage et sa loyauté envers la reine sont indéfectibles, en revanche la subtilité ne fait pas partie de ses qualités. Elle est pourtant intelligente mais elle ne comprend juste pas quand il vaut mieux se taire. Et puis elle a la fâcheuse manie de toujours faire ce qu'on lui dit de ne surtout pas faire. Résultat: sans surprise, elle passe sont temps à s'attirer des ennuis et Rowan passe le sien à la tirer de ses mauvais pas. C'est un brin répétitif.
Passons aux points positifs. L'intrigue, basée sur des faits historiques, est bien travaillée, même si j'ai eu un peu de mal à suivre ces maudits écossais avec leurs noms à coucher dehors (et qui se ressemblent!) et qui retournent leur veste (ou plutôt leur kilt!) toutes les cinq minutes. J'ai beaucoup apprécié le passage à Londres avec la reine Elisabeth. Le personnage est haut en couleurs et très bien décrit.
Enfin, le personnage de Rowan m'a beaucoup plu. Sous ses dehors rugueux, il est intelligent, toujours droit dans ses bottes et sensible. Il saisi très bien les subtilités politiques et ne laisse rien au hasard, sans pour autant dévier de sa ligne de conduite. Mon seul regret est qu'il ne soit pas mieux décrit physiquement, j'ai eu du mal à me le représenter.
En résumé, je dirai que ce roman plaira aux fans du genre mais surtout, ne lisez pas le prologue!