vendredi 28 juillet 2017

Juillet: sea, sex and sun!

Pour une fois, un livre de ma PAL correspond à un thème. Je vous présente donc L'été où je suis devenue jolie de Jenny Han, paru en 2009.

Depuis qu'elle est enfant, Belly passe tous ses étés dans la maison au bord de la plage. Là, entre les bains de mer et les pichets de thé glacé, la vie est parfaite. Il y a Susannah et ses fils, Conrad l'ombrageux et Jeremiah, si charmant. Et puis l'été de ses seize ans, les choses changent. Susannah sourit un peu moins. Les garçons paraissent plus lointains. Parce qu'il se passe quelque chose dont personne ne parle. Belly aussi a son secret. La vie chavire doucement, pour chacun d'eux. Plus rien ne sera comme avant.

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Nous découvrons donc Belly et ses tracas d'ado. Ses vacances d'étés sont superbes mais dur dur d'être la dernière d'une "fratrie", surtout quand on est une fille. Son grand frère Steven et les deux fils de la meilleure amie de sa mère, Conrad et Jeremiah, ont tendance à se moquer d'elle et à la laisser de côté. Pas facile de s'imposer, surtout quand l'élu de votre cœur vous ignore. Mais cette année, Belly a grandi et les garçons posent un autre regard sur elle. Entre les non-dits et les rivalités, cet été est particulier. Ils sont tous à un tournant de leur vie.
Finalement dans cette histoire, il est bien moins question de romance que du difficile passage de l'enfance à l'âge adulte. Comment faire comprendre aux autres qu'on est plus la gamine qu'on a été, même si cela implique de laisser certaines choses derrière soi, et aussi d'en découvrir de nouvelles. Un roman moins léger qu'il n'y parait.

mardi 11 juillet 2017

Juin: un roman où le héros est père.

Pour ce mois-ci, j'ai demandé conseil au bibliothécaire de ma ville qui m'a recommandé Danny, champion du monde de Roald Dahl, paru en 1972, 1981 pour la traduction française.

Danny et son père sont les plus grands copains du monde et coulent des jours paisibles dans leur petite roulotte. Mais le père de Danny a un secret: le braconnage...

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On ne présente plus Roald Dahl, qui a illuminé mon enfance de ses récits extraordinaires et hilarants. Je pensais avoir fait le tour de son oeuvre, mais j'étais loin du compte (je crois que le bibliothécaire est un grand fan).
Mais si je relis souvent avec plaisir Sacrées Sorcières ou Le Bon Gros Géant, j'avoue que je n'ai pas accroché sur ce coup-là. Je suis passée totalement à côté de l'histoire. L'aspect illégal du braconnage m'a dérangée même si le père de Danny est plus une sorte de Robin des Bois qu'un vrai voleur. Peut-être que cela m'aurait plu si je l'avait lu enfant, mais je doute.
Je trouve Roald Dahl bien meilleur dans le fantastique ou l'humour noir (il a écrit des nouvelles pour adultes excellentes) que dans le réaliste.